Les Assises de l’apprentissage, organisées par CMA France avec AEF Info, ont réuni de nombreux acteurs de la formation et de l’artisanat.
Objectif : faire le point sur la situation actuelle et rappeler l’urgence de mettre en place les mesures annoncées par le Gouvernement pour assurer un avenir durable à la formation par apprentissage.
Un apprentissage de qualité, pas seulement une question de chiffres
Etenim si attendere diligenter, existimare vere de omn
Depuis 2023, CMA France défend une idée claire :
l’apprentissage doit être piloté par la qualité des formations, et non uniquement par des calculs budgétaires.
Comme l’a rappelé Joël Fourny, président de CMA France :
« Il faut encourager les organismes de formation qui misent sur la qualité, la performance et l’efficacité. »
Cette approche s’inscrit dans le Plan qualité et lutte contre la fraude lancé par le Gouvernement en 2024.
Des pistes concrètes pour améliorer la formation
Les échanges entre professionnels ont permis de faire ressortir plusieurs pistes d’action :
- Mieux encadrer la formation en alternance,
- Renforcer la formation des formateurs,
- Mieux accompagner les maîtres d’apprentissage,
- Porter une attention particulière aux entreprises artisanales,
- Revoir le calcul du financement (NPEC) pour qu’il tienne compte de la réalité des métiers et des territoires.
Haec igitur prima lex amicitiae sanciatur, ut ab amicis honesta petamus, amicorum causa honesta faciamus, ne exspectemus quidem, dum rogemur; studium semper adsit, cunctatio absit; consilium vero dare audeamus libere. Plurimum in amicitia amicorum bene suadentium valeat auctoritas, eaque et adhibeatur ad monendum non modo aperte sed etiam acriter, si res postulabit, et adhibitae pareatur.
« Nous devons sortir d’un modèle unique. Former, ce n’est pas seulement obtenir un diplôme, c’est apprendre un métier ! »
souligne Joël Fourny.
Des annonces ministérielles attendues… toujours sans mise en œuvre
Lors des premières assises, plusieurs mesures avaient été promises, notamment :
- Un meilleur financement des formations de niveaux 3 et 4 (CAP et Bac Pro),
- Une prise en compte du coût de la vie en Outre-Mer,
- Un soutien renforcé aux formations en présentiel.
Mais ces mesures tardent à se concrétiser.
« Nous avons besoin que ces décisions soient appliquées rapidement », alerte Joël Fourny.
« Aujourd’hui, sur les 20 principales formations que nous dispensons, seules deux sont financées à leur juste coût. »
Un appel à des choix clairs pour l’avenir
Face à la baisse des financements publics, CMA France appelle à faire des choix stratégiques :
investir là où la formation est essentielle pour les jeunes et les entreprises.
« Nous risquons de ne plus pouvoir former à tous les métiers de l’artisanat. Ce serait une perte énorme pour notre jeunesse, nos entreprises et notre économie locale », avertit Joël Fourny.
« Il faut agir vite pour préserver la qualité et la proximité de la formation dans nos territoires. »
En résumé
- L’apprentissage dans l’artisanat reste un pilier essentiel pour l’emploi et les savoir-faire.
- La qualité des formations doit être au cœur des décisions.
- Les mesures promises doivent maintenant être appliquées, sans attendre.
Former, c’est préparer l’avenir de nos métiers. Il y a urgence à agir !